Embrouille, ou Le cas Ambre Sullivan [Alias Igor]
Par Ivegot Noname.
Ketchup, BN, Zaza, Flash Gordon, Barbie… Un non-chérubien demeurerait perplexe devant cette liste pour le moins étrange. Pourtant, chacun de nos lecteurs saura reconnaître Aaron, Bella, Elisa, Jaina ou Bob. D’où viennent ces appellations étranges ? Un vent de folie soufflerait-il sur le campus ? Un de nos journaliste s’est penché sur ce qui est désormais mondialement connu comme « Le cas Ambre Sullivan ».
Jeune fille de 14 ans, Ambre est apparue sur le campus il y a à peine quelques mois, et pourtant, son nom est déjà sur toute les lèvres. On la salue dans les couloirs, on lui fait la bise, on ne s’inquiète pas quand elle commence à rigoler comme une folle… Pas de doute, cette jeune fille au caractère légèrement instable est aujourd’hui une des personnalité du campus. Mais quel rapport existe-t-il entre cette jeune fille aux cheveux clairs, et cette tradition des surnoms, qui semble s’être emparée de cherub ?
Après une petite fouille dans les fichiers de Mac, je réussit enfin à me procurer le dossier d’Ambre Sullivan. A première vue, rien d’anormal. Des notes correctes en langues, quelques difficultés en course, une excellente performance en maths... Rien ne laisse supposer que derrière ce visage d’ange se cache le démon des surnoms. Depuis son arrivée sur le campus, aucun agent ne semble échapper à la règle. Quiconque croise son chemin se retrouve affublé d’un ou plusieurs noms plus ou moins débiles. Mais le pire reste à venir. Une interview du psychologue du campus à ce propos s’est révélée extrêmement éclairante :
EXTRAITS : INTERVIEW DU DR KAREN COHEN :
« Je n’ai jamais vu un cas comme celui d’Ambre de toute ma carrière, et pourtant j’ai exercé dans divers hôpitaux psychiatriques dans tout le pays »[…]
« Après plusieurs conférences avec des collègues concernant son cas, nous nous référons désormais à cette affaire comme Le cas Ambre Sullivan »[…]
« Non, il ne semble pas qu’elle présente réellement de danger. Mais, je dois vous avouer que nous sommes peut-être aveuglés par la découverte : beaucoup d’entre nous préfèrent la voir libre, afin d’observer l’évolution de cette nouvelle pathologie… »Mais que sont donc les symptômes du « cas Ambre Sullivan » ? Nous les dévoilons en exclusivité à nos lecteurs, qui pourront ainsi se protéger en envoyant chez le docteur Cohen chaque agent présentant des troubles similaires.
EXCLUSIVITE : LES SYMPTOMES :- Chercher à donner des surnoms à tout prix
- Même lorsqu’on en a trouvé un, on en cherche un autre, si possible plus débile.
ATTENTION : Cette maladie semble se propager à une vitesse incroyable. Chérubiens, restez vigilants !
Avant de ma calfeutrer dans ma chambre pour éviter toute contamination, j’ai tout juste le temps d’écrire ces derniers mots. Apparemment, Ambre Sullivan serait immunisée contre les autres porteurs de la maladie : malgré les tentatives de plus en plus désespérées des agents pour lui trouver un surnom, Brunette, Brouette ou encore Ambrouette semblent destinés à sombrer dans l’oubli… Le docteur K. Cohen demande à chacun de rester calme et de ne pas céder à la panique.
Pourtant, la rumeur court, et il semble désormais que la panique soit inévitable. Celle que l’on appelle désormais l’Embrouille (ou Ambrouille) aurait-elle contaminée tout le campus ?
Mais… Arg, je viens de donner un surnom à Ambre, il semblerait que je sois aussi atteint. Ceci est probablement le dernier article que j’écris, pour éviter la contamination.
REMARQUE : Cet article a été désinfecté par la rédaction, et n’est plus porteur de la maladie d’Embrouille.
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